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guerre économique - Page 5

  • Fabricants d'intox...

    Les éditions Lemieux viennent de publier un essai de Christian Harbulot intitulé Fabricants d'intox - La guerre mondialisée des propagandes. Directeur de l'Ecole de guerre économique et spécialiste de l'intelligence économique, Christian Harbulot est l'auteur de plusieurs essais dont, dernièrement, La guerre économique (PUF, 2010) et Sabordage (François Bourin, 2014).

     

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    " La guerre de l’information fait rage : vidéos de l’État islamique, propagande et contre-propagande en Ukraine, affrontements d’images entre le Hamas et Israël, polémiques visuelles sur les multiples rebondissements de la guerre civile en Syrie,…
    Les fabricants d’intox œuvrent dans tous les camps. Il ressort de ce constat que la franchise, pas plus que l’abjection, ne sont des clés de succès. L’auteur rapporte des récits édifiants et des histoires méconnues, analyse et documente ces nouvelles guerres de propagande, qu’elles soient étatiques, militaires, citoyennes ou économiques. Un objectif : désintoxiquer le citoyen et lui apprendre à se prémunir de tous ces enfumages sophistiqués dont il est parfois la cible, parfois la victime collatérale. "

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  • Tour d'horizon... (100)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Infoguerre, on décrypte l'affaire Volkswagen, dernière attaque en date des autorités américaines contre une grande entreprise européenne...

    Les Etats-Unis à l’attaque des fleurons de l’économie européenne: l’exemple Volkswagen

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    - Polémia vous permet de découvrir l'analyse des résultats des élections régionales que le le géographe Christophe Guilluy a donné au Figaro Vox cette semaine...

    Le FN est le baromètre de l’inaction des partis au pouvoir

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  • Vente d'Alsthom : le dessous des cartes...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Jean-Michel Quatrepoint au Figaro Vox à propos des suites de la vente d'une partie de l'entreprise Alstom au groupe américain General Electric...

    Journaliste économique, Jean-Michel Quatrepoint a récemment publié Le choc des empires: États-Unis, Chine, Allemagne : qui dominera l'économie-monde ? (Gallimard, 2014).

     

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    Vente d'Alsthom : le dessous des cartes

    Vendredi 19 décembre, dans un complet silence médiatique, les actionnaires d'Alstom ont approuvé à la quasi-unanimité le passage sous pavillon américain du pôle énergie du fleuron industriel. 70% des activités d'Alstom sont donc vendues au conglomérat General Electric (GE). Que cela signifie-t-il concrètement?

    Le protocole d'accord approuvé par Emmanuel Macron en novembre et voté par l'assemblée générale d'Alstom, le 19 décembre, est proprement hallucinant! tant il fait la part belle à Général Electric et ne correspond pas à ce qui avait été négocié et présenté au printemps dernier.

    Au-delà des éléments de langage des communicants et de la défense de Patrick Kron, il s'agit, bel et bien de la vente - oserais-je dire, pour un plat de lentilles - d'un des derniers et des plus beaux fleurons de l'industrie française à General Electric.

    Pour comprendre les enjeux, il faut rappeler quelques faits. Le marché mondial de la production d'électricité, des turbines, est dominé par quatre entreprises: Siemens, Mitsubishi, General Electric et Alstom. Le groupe français détient 20 % du parc mondial des turbines à vapeur. Il est numéro un pour les centrales à charbon et hydrauliques. Alstom Grid, spécialisé dans le transport de l'électricité, est également un des leaders mondiaux. Mais c'est dans le nucléaire qu'Alstom était devenu un acteur incontournable. Avec 178 turbines installées, il couvre 30 % du parc nucléaire mondial. Ses nouvelles turbines, Arabelle sont considérées comme les plus fiables du monde et assurent 60 ans de cycle de vie aux centrales nucléaires. Arabelle équipe les futurs EPR. Mais Alstom a également des contrats avec Rosatom en Russie et avec la Chine pour la livraison de quatre turbines de 1000 MW. Alstom, faut-il le rappeler, assure la maintenance de l'îlot nucléaire des 58 centrales françaises.

    Les activités nucléaires d'Alstom n'étaient-elle pas censées être sanctuarisées?

    Au début des négociations avec GE, celui-ci n'était intéressé que par les turbines à vapeur et notamment à gaz. Dans l'accord du mois d'avril dernier, cette activité était vendue à 100 %, mais trois filiales 50-50 étaient créées. L'une pour les énergies renouvelables, dont l'hydraulique et l'éolien en mer. La deuxième pour les réseaux, Alstom Grid, et la troisième, pour les activités nucléaires. À l'époque, les autorités françaises, par la voix d'Arnaud Montebourg, avaient garanti que ce secteur nucléaire resterait sous contrôle français. Le vibrionnant ministre français est parti et les promesses, c'est bien connu, n'engagent que ceux qui veulent les croire.

    Non seulement le 50-50 est devenu 50 plus une voix pour General Electric, mais le groupe américain détiendra 80 % pour la partie nucléaire. C'est dire que la production et la maintenance des turbines Arabelle pour les centrales nucléaires sera contrôlée par GE.

    Quelles sont les conséquences sur l'industrie française, notamment sur la filière nucléaire?

    On peut dire ce que l'on veut, mais c'est désormais le groupe américain qui décidera à qui et comment vendre ces turbines. C'est lui aussi qui aura le dernier mot sur la maintenance de nos centrales sur le sol français. La golden share que le gouvernement français aurait en matière de sécurité nucléaire n'est qu'un leurre. Nous avons donc délibérément confié à un groupe américain l'avenir de l'ensemble de notre filière nucléaire…

    Pourquoi General Electric qui, il y a un an, n'était intéressé que par les turbines à vapeur a-t-il mis la main sur ce secteur nucléaire?

    Tout simplement, parce que l'énergie est au centre du projet stratégique américain. Et que le nucléaire est une des composantes de l'énergie. Le marché redémarre. Dans les pays émergents, mais aussi en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. General Electric en était absent. Là, il revient en force et acquiert, pour quelque milliards de dollars avec Arabelle, le fleuron des turbines nucléaires.

    Sur le marché chinois, l'un des plus prometteurs, Westinghouse associé à Hitachi, est en compétition face à EDF, Areva et Alstom. Arabelle était un atout pour la filière française. Que se passera-t-il demain si GE négocie un accord avec Westinghouse pour lui fournir Arabelle? C'est donc à terme toute la filière nucléaire française qui risque d'être déstabilisée à l'exportation.

    Cela peut-il également avoir des conséquences diplomatiques et géopolitiques? Lesquelles?

    Oui, et c'est peut-être le plus grave. Les Etats-Unis sont nos alliés, mais il peut arriver dans l'histoire que des alliés soient en désaccord ou n'aient pas la même approche des problèmes, notamment dans la diplomatie et les relations entre États. Est-on sûrs qu'en cas de fortes tensions entre nos deux pays, comme ce fut le cas sous le Général de Gaulle, la maintenance de nos centrales nucléaires, la fourniture des pièces détachées seront assurées avec célérité par la filiale de GE?

    En outre, on a également oublié de dire qu'il donne à GE le monopole de la fourniture de turbines de l'ensemble de notre flotte de guerre. D'ores et déjà, le groupe américain fournit près de la moitié des turbines à vapeur de notre marine, à travers sa filiale Thermodyn du Creusot. Alstom produit le reste, notamment les turbines du Charles de Gaulle et de nos quatre sous-marins lanceurs d'engins. Demain, GE va donc avoir le monopole des livraisons pour la marine française. Que va dire la Commission de la concurrence? Monsieur Macron a-t-il étudié cet aspect du dossier?

    Enfin, il est un autre secteur qu'apparemment on a oublié. Il s'agit d'une petite filiale d'Alstom, Alstom Satellite Tracking Systems, spécialisée dans les systèmes de repérage par satellite. Ces systèmes, installés dans plus de 70 pays, équipent, bien évidemment, nos armées, et des entreprises du secteur de la défense et de l'espace. C'est un domaine éminemment stratégique, car il concerne tous les échanges de données par satellite. General Electric récupère cette pépite. Quand on sait les liens qui existent entre la NSA, les grands groupes américains pour écouter, lire, accéder aux données des ennemis, mais aussi des concurrents, fussent-ils alliés, on voit l'erreur stratégique à long terme que le gouvernement vient de commettre. Le ministère de la Défense a t il donné son avis?

    Peut-on aller jusqu'à parler de dépeçage?

    Oui car, ne nous y trompons pas, l'histoire est écrite. Patrick Kron, actuel PDG, s'est félicité que les accords avec les Américains permettront à Alstom de vendre, d'ici à trois ou quatre ans, ses participations dans les trois sociétés communes, dans de bonnes conditions… pour les actionnaires. Ce qui restera d'Alstom, la partie ferroviaire qui aura bien du mal à survivre, reversera de 3 à 4 milliards d'euros aux actionnaires dont Bouygues qui détient 29% et qui souhaitait sortir. En fait on fait porter à Bouygues un chapeau trop grand pour lui. Ce n'est pas la raison principale de cette cession. Ni le fait que la branche énergie d'Alstom ne soit pas rentable ( seules les turbines à gaz depuis le rachat catastrophique de l'activité de ABB en 2000 posent problème ).

    Quelle est alors, selon vous, la véritable raison de cette vente?

    La véritable raison, quoiqu'en disent les dirigeants d'Alstom, c'est la pression judiciaire exercée par la justice américaine qui s'est saisie en juillet 2013 , d'une affaire de corruption, non jugée, en Indonésie pour un tout petit contrat ( 110 milions de dollars ). Tout se passe comme si cette pression psychique, voire physique, sur les dirigeants, la crainte d'être poursuivi, voire emprisonné ( comme ce fut le cas pour un des responsable d'une filiale du groupe aux Etats Unis ) la menace d'amendes astronomiques avaient poussé ces dirigeants a larguer l'activité énergie. Comme par hasard il y avait un acheteur tout trouvé: Général Electric. Ce ne sera jamais que la cinquième entreprise soumise à la vindicte de la justice américaine que ce groupe rachète. Au passage je rappelle que Jeffrey Immelt son PDG est le président du conseil pour l'emploi et la compétitivité mis en place à la Maison Blanche par Obama. Ce qui n'empêche pas GE d'être le champion de l'optimisation fiscale ( Corporate Tax Avoiders ) avec une vingtaine de filiales dans les paradis fiscaux. Sur 5 ans le groupe a déclaré 33,9 milliards de dollars de profits et n'a pas payé un cent d'impôts aux Etats Unis. Outre Atlantique ont dit désormais ce qui est «bon pour GE est bon pour l'Amérique «. Mais ce qui est bon pour GE ne l'est pas forcément pour la France ou l'Europe. A moins de considérer que notre avenir est de devenir une filiale de GE…

    Si on peut comprendre que les actionnaires trouvent leur compte dans cette vente, comment expliquer la passivité des acteurs de la filière nucléaire et surtout de l'Etat?

    On ne peut que s'étonner du peu de réactions des acteurs de la filière nucléaire. Il est vrai que Bercy et l'Élysée ont donné leur feu vert à cette nouvelle version des accords au moment même où EDF et Areva connaissaient une vacance du pouvoir. Chez Areva, Luc Oursel, aujourd'hui décédé, avait quitté de fait les rênes à la fin de l'été. Chez EDF, François Hollande et Emmanuel Macron ont décidé seuls, contre l'avis de Manuel Valls et de Ségolène Royal, de ne pas renouveler Henri Proglio et de le remplacer par Jean-Bernard Lévy. Un patron de qualité, unanimement apprécié… chez Thalès. Cette vacance du pouvoir, à un moment crucial, a incontestablement favorisé l'évolution des accords au profit de GE. Une politique de gribouille, puisque Henri Proglio va se retrouver président du Conseil de surveillance… de Thalès. Du grand n'importe quoi. Le moins qu'on puisse dire c'est que l'Élysée et Bercy n'ont pas fait un cadeau de Noël aux nouveaux présidents d'EDF et d'Areva. Le drame de l'appareil d'Etat c'est qu'il est dirigé par Bercy où la fibre industrielle a pratiquement disparu. Soit nous avons des politiques qui ne connaissent l'activité économique qu'à travers le prisme des collectivités locales soit nous avons de jeunes technocrates formés, imprégnés par la mentalité de banquier d'affaires . Un bref passage par Rothshild ou Lazard n'est pas forcément un gage de compétences en industrie…

    L'Europe a-t-elle joué un rôle dans cette affaire?

    Indirectement oui, lorsque Pierre Bilger, en 1999, a racheté une partie des activités de turbines de ABB - un rachat funeste, le groupe français ayant payé fort cher des turbines qui vont se révéler défectueuses - la Commission européenne a exigé qu'Alstom cède une partie de ses actifs dans ce secteur. Et ce, pour éviter une position dominante sur le marché européen. C'est ainsi que General Electric a racheté l'usine de Belfort d'Alstom.

    Que dit le cas Alstom de la désindustrialisation de la France?

    Qu'il y a un lien direct entre la désindustrialisation de la France, son déficit abyssal du commerce extérieur, sa perte d'influence dans le monde, la lente attrition des emplois qualifiés et les désastres industriels à répétition que notre pays a connu depuis vingt ans. De Péchiney à Arcelor, en passant par Bull, Alcatel, la Générale de Radiologie et aujourd'hui Alstom, la liste est longue de nos fleurons industriels qui ont été purement et simplement liquidés par l'absence de vision stratégique de la classe politique et de la haute administration, par la cupidité et l'incompétence de certains dirigeants d'entreprise qui ont fait passer leurs intérêts personnels avant ceux de la collectivité. Oui, il y a bien une corrélation entre l'étrange défaite de 1940, qui vit en quelques semaines l'effondrement de notre pays et celle, plus insidieuse et plus longue, qui voit le délitement de notre appareil industriel.

    Jean-Michel Quatrepoint (Figaro Vox, 5 janvier 2015)

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  • Nous sommes en guerre économique...

    La revue Conflits, dirigée par Pascal Gauchon, vient de sortir en kiosque un numéro hors-série consacré à la guerre économique.

    Vous pourrez y découvrir, notamment, des articles de Pascal Gauchon ("La paix est un souhait, la guerre est un fait" ; "Nous sommes en guerre économique !"), de Christian Harbulot ("Pour avoir un devenir, il faut penser la puissance" ; "La France a-t-elle un train de retard"), d'Olivier Zajec ("La guerre pour les matières premières"), d'Alain Juillet ("De la guerre économique à l'intelligence économique"), de Massimo Magiardo ("Un nouveau «péril jaune», fantasme ou réalité"), de Frédéric Munier ("La guerre économique d'hier à aujourd'hui" ; "Le retour du protectionnisme") ou d'Hervé Juvin (De la guerre économique à la guerre intégrale").

     

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    " La guerre économique est l'affrontement que se livrent les Etats-nations pour s'assurer le contrôle des «ressources rares» nécessaires à leur économie, et parmi ces ressources rares nous entendons les clients que se disputent les entreprises multinationales.

    Elle s'est intensifiée depuis la fin du communisme et surtout depuis les succès des pays émergents qui disputent aux vieilles nations ces «ressources rares» dont tous ont besoin.

    Elle prend des formes multiples - matières premières, technologies, capitaux, cerveaux, informations, monnaie sont autant d'enjeux du conflit.

    Elle nous concerne tous, car comme le notait dès 1991 l'inventeur de la notion, Bernard Esambert : «Chaque nation essaie de gagner cette guerre d'un genre nouveaux dont les entreprises forment les armées et les chômeurs les victimes. »

    Avec la participation de David Colle, Pascal Gauchon, Christian Harbulot, Jean-Marc Huissoud? Alain Juillet, Hervé Juvin, Bruno Racouchot, Pascal Lorot, Frédéric Munier, Bernard Quirin, David Simmonet, Olivier Zajec, etc... "

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  • Embargo américain : ce que révèle l'affaire BNP Paribas...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un point de vue de Jean-Michel Quatrepoint, cueilli sur Xerfi Canal et consacré à l'affaire de l'amende de plusieurs milliards de dollars que la justice américaine menace d'infliger à la banque BNP Paribas pour avoir violé divers embargos décrétés unilatéralement par les Etats-Unis...

     

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  • L'économie, c'est la guerre !...

    Les éditions du Seuil viennent de publier L'économie, c'est la guerre ! , une enquête du journaliste Frédéric Charpier consacrée au champ de bataille que constitue l'économie dans le monde globalisé d'aujourd'hui. Frédéric Charpier est l'auteur de plusieurs livres intéressants, notamment Histoire de l'extrême gauche trotskiste (Editions 1, 2002) et La CIA en France : 60 ans d'ingérence dans les affaires françaises (Seuil, 2008). 

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    "Les Etats se livrent une guerre économique aussi discrète qu'implacable. En temps de crise mondiale, il y va de leur survie. La guerre s'étend dans le dédale des couloirs de l'Union européenne, de l'OMC, ou des institutions financières internationales. Elle s'invite dans les programmes secrets des laboratoires universitaires et des agences gouvernementales engagés dans des recherches stratégiques liées aux nanotechnologies, à la biométrie ou à la robotique. Les soldats eux-mêmes sont le plus souvent indécelables. Agents secrets ou personnels de puissants et opaques réseaux d'influence, ils opèrent sous le couvert de grands groupes industriels, de cabinets d'enquête et de sociétés militaires privés. Ils se camouflent dans des centres de recherche et des fondations, infiltrent des ONG, n'hésitent pas à instrumentaliser ces modernes chevaux de Troie que sont les fonds d'investissement. A leur disposition, ils ont tous les moyens de l'intelligence économique: recherche, technologie, argent... Frédéric Charpier a exploré les zones d'ombre, interrogé les acteurs et fouillé des milliers de documents. Des Etats-Unis à la Chine en passant par l'Irak, la Mauritanie ou Israël, il raconte les batailles, dévoile les coups tordus et les stratégies, s'interrogeant, enfin, sur la position de la France sur ce théâtre d'opération."

     

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